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C5

chapitre cinq.
« OK alors tu veux quoi Eddy ? »
 
C5

 
            PDV ▬ Eddy Fox
 
Pourquoi ai-je cette impression qu'en ce moment tous tombes ?
Ce sentiment d'abandon, de rejet comme c'est horrible de sentir ça. Je vis mon propre cauchemar, je ne me supporte plus et je m'étouffe avec ce manque. Je suis lassée simplement, lassée de ma propre vie qui me mènera nulle part d'autres que l'enfer ! Elle rime à rien puisque c'était toujours la même routine. Je suis fatiguée de voir les mêmes choses tous les jours, tous le monde paraît malheureux autour de moi mais enfaîte non, c'est moi qui suis malheureuse de toujours voire les mêmes choses.

Tout est pareil et tous le monde est triste. Je me rend compte qu'en fait je suis seule, complètement seule. Je réalise que mes amis ne resteront pas avec moi pour toujours, qu'on a étaient séparés. Je me rend compte aussi que mon seul vrai ami c'est moi, mais ce n'est pas une mauvaise chose parce que c'est ça la liberté. Quand on est seule, on n'a plus rien ni personne à perdre. Et quand on n'a rien ni personne à perdre, on peut faire absolument tous ce qu'on veux, tout abandonner, tout quitter, s'envoler, prendre des risques... Être seule, c'est aussi être libre.

― Salut Eddy, alors toujours pas décider à mettre un pied en cours ?

Mais pour être libre, faut déjà que je me débarrasse de ça...

― Je vois, toujours pas décider à parler aussi c'est ça ?

Evelyne Chaster, ma colocataire de chambre, une fille stupide et très religieuse sur les bornes. Une sorte d'intello en apparence coincé qui essaye toujours de faire la conversation avec moi. Elle m'énerve.

― Je peux comprendre tu sais, mon premier jour ici c'était pareil mais ma venue n'est surement pas la même raison que la tienne, constate-t-elle avant de marqué une pause, enfin je pense.

Je l'entendis soupirait puis marcher jusqu'à mon lit. J'ai couvert entièrement ma tête et fermaient mes yeux en les serrant bien fort comme si que je voulais qu'ils ne s'ouvrent plus. Ça me faisait une douleur atroce et j'ai l'impression d'écraser mon orbite par la pression mais je ne m'arrête pas et j'aggrave les choses encore plus.

― Ou-ou tu dors ? ajoute-t-elle en me secouant.

Oui, c'était ce que je voulais faire croire. En vérité j'avais la flemme de me lever et ça depuis que je suis arrivé ici. J'ai la flemme de tous !
Evelyne et moi on s'est brièvement vue le premier jour puisque à peine j'ai mis le pied ici je me suis jeter sur mon lit pour dormir, j'ai pensé qu'une fois j'aurais ouvert les yeux tous ça n'aurait été qu'un simple cauchemar mais non, rien de tout ça puisque justement : Je vis le cauchemar !
Mon visage est tout amoché, une raison pour moi de ne pas me motivé pour aller en cours seulement y'a cette fille qui me parasite l'espace vital.

― Bon t'a fini là ? m'écriais-je en me redressant brusquement.
― Ah bah tu dors pas finalement, sourit-elle.
― Dégage de mon lit ! crachais-je amèrement.
― C'est bientôt l'heure de dîner au cas où tu l'aurais oublié, me rappelle-t-elle.
― Prend ma part et fait pas chier, deal to deal !

Elle se lève en rigolant mais n'insista pas pour autant, tant mieux pour moi parce que je n'avais pas envie de me salir les mains. J'aurais très bien pu l'encadré sur le mur et me recoucher si elle aurait insisté encore longtemps.

Je changeais de position et m'installais sur le ventre en retournant mon oreiller. Il me fallait un truc frais, sa soulager mon visage.
 
J'étais sur le point de fermer l'½il quand cette espèce de sonnerie m'en a empêché, je pouvais même commencer à entendre le bruit causé par les élèves dans les couloirs. J'avais faim en plus, vraiment faim, ça faisait 3 jours que je n'avais pas mangé mais je refusais de bouger.
Je ramenais ma couverture en gémissant et couvris entièrement ma tête pour boucher mes oreilles, le temps de quelques minutes qui mon parues des secondes qu'on toqua à ma porte. J'avais envie de hurler, on pouvait pouvait pas être en paix quelques minutes ?
 
J'abaissai la couette et me redressai agacé en lâchant un simple :

― Quoi ?

La personne retoqua une seconde fois puis ouvrit enfin cette fichue porte. Je pouvais déjà sentir le parfum de la directrice et voire les problèmes arrivés.

― Mademoiselle Fox, je vois que vous n'êtes pas au réfectoire comme tout le monde, dit-elle de sa voix sévère qui me fit soufflé d'agacement. On ne souffle pas ! dit-elle aussitôt sévèrement. Je vous écoute, vous disiez quoi ?
― J'ai pas envie de parler !
― Par contre ici ce n'est pas comme ça que ça fonctionne, je ne suis pas votre copine ni votre mère est-ce bien compris ?
 
Je roulais des yeux en penchant la tête.
 
― Alors de un vous allez directement oublier cette stupide dépression que m'a avertie Evelyne, ensuite ici c'est un pensionnat et non un hôtel alors vous êtes obligé d'aller en cours et d'assister au repas comme tout le monde !
― Je suis obligé d'y aller ? risquai-je blasé.
― Nous vivons en société, bien sure que vous l'êtes.
― Mais j'ai pas faim, ça sera comme du gaspillage de nourriture.

Je remis ma couverture sur ma tête en espérant la faire partir mais elle ne paraissait pas du même avis que moi. Finalement je pense que c'est elle que je vais encadrer dans le mur !

― Non mais c'est quoi votre putain de problème de m'enlever cette couverture ? lui criais-je dessus en fronçant les sourcils.
― Changez de ton immédiatement jeune fille, non mais !
― Non mais quoi ? Je parle comme je veux ici !
― Je comprends maintenant pourquoi vos parents ont tenu tant à vous mettre ici, vous n'avez aucune notion de respect envers les adultes ! D'ailleurs vous allez tout de suite me changer ça en commençant par moi sinon je n'hésiterais pas à contacter votre père ! Vous savez tous comme moi qu'il serait ravi d'avoir de vos nouvelles et qu'il n'attend que ça !
― Ah quoi bon, soufflais-je pour moi-même, faudrait déjà qu'ils vous réponde.
― Et vous me regardez quand je vous parle, maintenant debout !

Je me levai folle de rage en jurant et allai fouiller mon armoire pour en sortir des vêtements que je portai sous mon bras, je la regardai dans les yeux agacer puis secoua ma tête. Elle ne me faisait pas peur, je finirais bien par la mettre à genoux !

― Sage décision, dit-elle en me voyant prendre mes vêtements.
― Croyait pas pouvoir m'intimider comme vous essayait de le faire, j'ai pas peur de vous ! l'averti-je.
― Oui, vous n'avez peur de personne à ce que j'ai compris.
― Personne, insistai-je, et ça ne va pas changer !
― Vous êtes là pour sa mademoiselle Fox !

Fallait que je tue la salope tout de suite ou attendre simplement ?

― Enfin, vous allez commencer par être une bonne élève, celle qui va en cours et qui ne sèche pas bien évidemment. Je vous suggère donc de regagner le réfectoire comme tout le monde et dès demain les cours reprendrons pour vous. Me suis-je bien fait comprendre ?
― Ouais, crachais-je.
― On répond 'oui' quand on est bien élevé !
― Pour ça y'aurait fallu que je le sois, madame.

J'insistai bien sûr le 'madame', bien décidez à ne pas me laisser faire par cette vieille peau toute ridée. Elle devrait sérieusement songer à prendre du botox !

― Peu importe, vous n'êtes pas là pour m'exposer votre vie mais-
― Comme si que je le faisais, la coupais-je. Avec vous surtout.
― Cessez donc ! Si j'apprends que vous avez séché ne serait-ce que 30 minutes, croyait moi mademoiselle Fox je ne me gênerais vraiment pas pour contacter vos parents dans l'immédiat. Maintenant allons-y.

Je lui fis un sourire hypocrite puis prit ma trousse de toilette et le peu de maquillage que m'avait mis ma mère et m'en alla vers les douches. Il n'y avait pas de salle de bain personnel dans chaque chambre mais plutôt une au fond du dortoir pour tous le monde enfin, pour les filles. J'y avais mis les pieds seulement 2 fois et c'était pendant les heurs de cours parce qu'il n'y avait personne et je mettais souvent des heures à l'intérieur, allons savoir pourquoi ?

― Dépêchez-vous je vous attend là !

Elle est déterminé cette pouffiasse, j'allais rétorquer mais je m'abstiens et file à la douche en prenant bien tous mon temps.

J'examinai mes bleus qui me recouvrait totalement le corps, à chaque touché une douleur épouvantable s'emparer de moi et je me posais sérieusement cette question : qu'ai-je donc fait pour mériter ça ? En dehors des couples brisés, les voles et les bagarres causées, la réponse était un point d'interrogation. Je n'avais pas le temps pour remonter sur mon passer et me mettre à chercher la cause, mon passer était assez flou et marquant qu'à chaque fois que je cherchais ça faisait toujours mal.

Je finis par sortir quand je l'entendis taper contre la porte, me ramenant à la réalité. Je me maquillais beaucoup puis sortit enfin. Elle me relooka de haut en bas puis avança en pouffant toute seule. Elle était ridicule, je l'étais aussi. Je la suivis donc jusqu'au réfectoire où y'as bien sure tous les élèves que je ne connais pas et que je n'ai jamais vue.
Elle s'arrête devant la porte me regarde d'un sourire hypocrite puis l'ouvre avant d'y entrer...

― Au fait bienvenue à Boarding School Finder Mademoiselle Fox, me dit-elle.

C'est partie Eddy.
 
 
            PDV ▬ Justin Bieber
 
― Chéri allé descend et regard comme le paysage est magnifique, s'émerveille ma mère. Oh Dieu tu va vraiment t'y plaire, Justin.

Elle enlève ses lunette de soleil Chanel, puis porte la branche à sa bouche en allant rejoindre mon père qui s'entretenait avec le chauffeur.
Mes parents se réjouissent déjà à l'idée que je fasse mon entré pour qu'ils ont enfin la paix, je trouve ça injuste et je déteste qu'on contrôle ma vie. Je leur en veux à un point inimaginable mais le pire c'est ma mère qui se prend tous parce qu'elle a laissée gagner mon père, lui encore je peux le comprendre - ou pas - mais ma mère elle ne voulait pas que je m'éloigne d'elle, en plus, ils sont venus me chercher chez Ryan devant tous le monde, c'était juste humiliant pour moi. Comme si qu'allait au Canada n'était pas une honte pour moi, il a fallut que ma mère débarque de je ne sais où et m'incendie, limite elle allait arracher les yeux à toute les filles présentes.

― Bébé tu vient ?
― Je descends pas, dis-je sans bougé le petit doigt.
― Allez bonhomme, tu vas pas encore nous en vouloir ? s'amuse mon père en semblant retrouvé sa bonne humeur.
― Je descend pas j'ai dit et arrête de m'appelé comme ça ! Je vais avoir 18 ans, papa.
― Exacte, dans moins d'un mois, dit-il fièrement. Et tu les fêtera tous seul comme un grand bonhomme.
― Oh mon petit chérie, s'attriste ma mère. Son premier anniversaire sans ses parents.
― Maman stop et foutez-moi la paix maintenant !
― Justin tu parles mieux à ta mère s'il te plaît et tu descends c'est un ordre !
― Et si je descends pas ? Y'as quoi tu vas me sortir à coups de pied ? le défiais-je.
― Ta finit oui ?
― Non, je viens à peine de commencer et c'est loin d'être fini bande de... de traître !
― Bon j'en ai marre, dit mon père en se tournant vers ma mère, occupes-toi de lui parce qu'avec moi y'est sure de s'en prendre une !
― Mais enfin !

Une partie de moi me disait de continuer à les énervés, mon père voyait rouge alors que ma mère commençait à perdre patiente. Finalement moi aussi j'étais énervé et je sais très bien que rien ne les fera changer d'avis, quand mon père dit une chose, il l'applique et c'est ce qui m'énerve le plus avec lui. À quoi bon continuer ? Ce n'est pas comme ci qu'ils allaient me dire « Ok c'est bon ta gagner on rentre. » C'est bien trop beau pour être vrai, je dois en tirer une leçon selon mon père. Quel leçon ?

Je soufflais et mis un pied dehors puis un autre et me leva enfin, je pris agressivement mon sac que tenait ma mère et le jeta sur mon épaule. Je claquais la portière de la Mercedes loué pour bien montrer ma colère et ramassais mes affaires qui traîner à terre, j'avançai vers l'entrée mais mon père m'attrapa le bras.

― Quoi encore ? soufflais-je en me tournant vers lui.
― Tu me parles sur un autre ton Justin, on ne t'a pas élevé comme ça.
― Lâche moi... Lâche moi j'ai dit !
― Justin mon chéri, intervient ma mère, ne croit pas qu'on ne t'aime plus, au contraire tu es notre unique enfant et ça nous brise de te forcer à venir ici et d'être séparé de toi mais nous n'avons vraiment pas le choix tu comprends ?
― Ouais c'est ça, crachais-je.
― On veut seulement ce qui est bon pour toi mon garçon.
― Non ! m'écriais-je. Vous pensez savoir ce qui est bon pour moi parce que vous dite que vous m'aimez mais c'est pas forcément la vérité, vous comprenez même pas ce qui se passe enfaîte !

Je leur lancer un regard en ravalant toutes mes larmes, oui j'avais envie de pleurer. Venir ici signifiait pour moi devoir tous quitter et tous oublié mais comment oublier ma vie à Los Angeles et rester ici pendant 1 an ?

J'avais une haine indescriptible en ce moment même pour mes parents, je comprenais pas leur but, j'allais parfaitement bien alors pourquoi venir ici ? Et je savais maintenant que le vol n'y était absolument pour rien, il y avait une autre raison qui restait un mystère pour moi. Ils agissaient différemment l'un envers l'autre, je n'étaient pas con et leur cachotterie les obliger à m'éloigner de tous et c'est ça qui me tuer. La confiance n'y était plus !

Sans regarder le pensionnat j'avançai vers l'entrée où nous attendais déjà la directrice, mes parents accoururent vers celle-ci la saluant et remerciant de m'avoir accepté en milieu d'année et ajoute à ça le cinéma que tous les parents font, surtout les miens. J'étais tellement énervé que je devenais agressif dans mes gestes et mes paroles.

― Bienvenue à Boarding School Finder Justin, c'est un plaisir de te rencontrer enfin.
― Par contre entre nous ça sera Bieber, Monsieur Bieber et on se vouvoie parce que je vous connait pas !
― Hrrrrrm excusez-le, il est quelque peu désorienté en ce moment vous voyez ? rattrape ma mère en me donnant un coup avant de me chuchoté entre ses dents : Arrête ça tous de suite.
― Je comprends parfaitement et puis il a raison, on est là pour aidé et apprendre à se connaître n'est-ce pas ?
― Non, je ne crois-

Mon père m'interrompue dans ma phrase en se tournant vers la Directrice, son sourire de P-DG hypocrite scotché aux lèvres.

― En tout cas, vraiment je vous remercie du fond du c½ur Madame euh...
― Freeman, Mrs. Freeman, répondit-elle charmé par mon père.
― Cool, bon est bien fiston tu es arrivé à bon port nous on va, il se gratte la nuque en lâchant un rire nerveux, on va s'en aller et puis on revient le semestre prochain pour voir ce qu'il en ait hein ?
― Bien sure aucun problème, de toute façon il pourra même rentrer pendant les vacances, se précipita la Directrice.
― Euh non je, je ne crois pas, nous l'avons mis interne, chuchota mon père un peu nerveux que je l'entende.
― Oh, autant pour moi.
― Allez mon chéri, tu me fais un bisou pour dire au revoir à maman ?

Elle souriait pendant que mon père serra la main à la vieille bécasse, j'avais une énorme envie de remballer ma mère mais je pouvais pas lui faire ça, c'était toujours ma mère quoi qu'il arrive. Cependant je l'ignorai et pris mes valises en main, je sais que je vais regretter mon geste mais j'ai une trop grande fierté.

J'entrais donc dans le bâtiment sans leur dire au revoir et tomba dans un grand hall tous désert orné de photos accrocher au mur, des photos d'une équipe de sport garçon. C'était du hockey sur glace et elle datait de 1935. Je continuai de regarder les photos jusqu'à ce que la directrice me rejoignît.

― Eh bien, on peut dire que vos parents n'étaient pas vraiment ravis que vous ne leur dites pas au revoir.
― Ils s'en remettront, déjà qu'envoyer leurs fils au Canada ça n'a pris que quelques minutes.
― Je vois, bon est bien on commence la visite ?
― Je vous suis, répondis-je simplement.
― Vous pouvez laisser vos valises, nos surveillants s'en chargerons ne vous inquiétez pas.
― Non surtout pas ! me précipitais-je. Euh je veux dire non j'aime pas qu'on touche à mes affaires alors ça me suit c'est tout.
― Oh je vois, très bien c'est vous qui voyiez. Allons-y ?
― J'attends que ça, dis-je de ma voix remplie d'ironie.

Mon sac sur mon dos et mes valises qui roule et font trembler les couloirs, je me suis mis à la suivre en faisant le tour des salles, la bibliothèque, la salle de sports et tous ce qui va avec comme si que ça m'intéressais. On finit par enfin arriver dans les dortoirs où circulait beaucoup de garçon dans les couloirs, en traversant je pouvais voir quelque chambre de certains dû à leur porte ouverte et de la musique en sortir. Certains étaient même entrain de fumer mais dès qu'ils ont aperçu la directrice ils se sont empressé de tous cacher. Il y avait une certaine ambiance qui me plaisait je devais l'avouer mais je continuais à jouer le dur.

― Nous y voila, dit-elle. Alors tous ce que vous voyait autour appartient au dortoir garçon, vous avez totalement le droit de circuler puisqu'ils vous aient réservé. Bien sures toutes boissons alcoolisée, cigarettes ou drogues sont interdit dans l'enceinte et les filles n'ont pas le droit de mettre un pied ici et inversement mais ce sont les bases, vous devez donc vous en doutez. Si vous êtes pris à traîné chez les filles, vous serez donc sévèrement sanctionné.
― Sévèrement genre je suis viré et je rentre chez moi ? demandai-je vaguement intrigué.
― Je vois très bien votre vice Monsieur Bieber, dit-elle en rigolant. En général nous décidons de la sanction avec le comité vie scolaire, mais je suis sure que vous n'aurez rien à vous reprocher. Jusqu'ici nous en avons encore jamais fait appel, tacher donc de calmer vos hormones pendant 8 mois.

Je roulais des yeux et secouai ma tête, finalement j'avais peut-être la solution pour m'en aller. C'était toute bête et tous faciles mais est-ce vraiment nécessaire de faire ça ? Je voudrais pas passer pour un obsédé quand même, je serais encore plus mal vue par mes parents que je ne le suis maintenant.

Ont finit par s'arrêtaient devant une porte situé au bout du couloir. La Directrice s'apprêtait à toquer mais s'arrêta et se tourna vers moi.

― Par contre vos parents m'avaient prévenue que vous souhaitez être seul mais il n'y a plus aucune chambre de disponible donc vous serez avec un partenaire. Ça tombe bien il sera dans votre classe.
― Putain, soufflais-je
― Je vous demande pardon ?
― Rien, rien.

Elle se mit à toquer fortement et ouvrit la porte, une grosse musique pas trop mon genre se fit entendre aux sonorités rock où on y voyait un garçon torse nu la tête en dehors par la fenêtre entrain à rigoler tous seul. C'est alors que la directrice éteignit la musique que le garçon jeta son mégot et entra directement, visiblement surprit puis gêné.

― Euh Mrs. Freeman, dit-il. Je suis désolé je vous ai pas euh... bah quoi de neuf ?
― Christian je te présente Justin Bieber ton nouveau colocataire Justin je vous présente Christian Beadles.

Monsieur Bieber connasse !
J'explorais la chambre de mes yeux radars et apparemment le mec ce n'est pas un looser, plusieurs posters accrocher au mur ainsi que des coupes sur l'armoire puis des habits à terre et le truc qui m'a surtout pas échapper: la boîte de capotes en dessous du lit, pas très discret tous ça. Il remarqua mon regard visé vers le sol alors il se racla la gorge et donna un coup pour reculer cette boîte.

― Christian tu seras chargé de montrer à Justin toutes les règles à respecter, il est nouveau, puis je suis sure que vous serez bon copain tous les deux hum ? dit-elle en nous jaugeant du regard l'un après l'autre.
― Quoi encore un Américain ? Ils sont si dangereux que ça ou quoi ?
― Tu peux même pas tester, lui crachais-je sans le quitter du regard.
― Le dîner se fait à 19 heures et le réveille à 7 heures, après 8 heures les douches ne sont plus d'accès. Tâchez donc d'être à l'heure. Puis votre emploi du temps ainsi que vos manuels scolaires vous seront fournis par un surveillant demain matin avant de faire votre entré en cours, sur ceux bonne rentrée à vous monsieur Bieber !

A ces mots elle s'en alla en claquant la porte, sur le coup je me suis dit :

― Elle à ses règles ou quoi ?

Puis j'ai pensé à la ménopause et à sa tête, j'ai directe fait le lien entre les deux.
J'ai ensuite jeté ma valise à terre et je me suis allongé sur le lit qui semblait être le mien, prêt à m'endormir tant j'était mort.

J'enlevai ma veste en faisant comme chez moi sous l'½il observateur du coloc', il souriait visiblement amusé puis alla fouillait partout dans ses meubles en chantonnant pour ressortir divers objets qu'il posa sur son lit. Il les pointa du doigt et parla en même temps à chaque fois.

― Ok d'accord, note bien la liste de mes affaires qui faut même pas que t'approches.

Je me suis redressé en fronçant les sourcils, intrigué par la connerie qu'il allait me dire mais arqua les sourcils perdus en voyant des objets tellement inutile posé sur son lit.

― Alors : ma brosse à dents, mon dentifrice, ma mousse à rasé, mon shampoing après ça c'est mon gel douche mais laisse tomber et mes capotes, dit il en les brandissant devant moi, des magnums évidemment. À part ça mon pote pour le reste de mes affaires te gêne même pas ! Moi c'est Christian Beadles capitaine et roi du hockey sur glace.

J'étais là en mode blocage sur le coup j'avais pas saisi ce qu'il m'avait fait et je pouvais être vraiment méchant, je l'aurais envoyé jouer au marchand de glace sur la banquise mais je suis tout seul et je ne suis pas chez moi donc mieux vaut pas jouer les dures à cuire parce que je sens que ce lycée ça va pas être une partie de plaisir ! J'ai donc répondu à son sourire et serré sa main contre la mienne.

― Hum Justin.
― Enchanté monsieur.

Alors que lui il avait déjà repris son activité et rangé toutes ses affaires, je me suis rallongé comme j'étais en me posant une question. Dans quel trou je suis tombé ? Il s'est ensuite poser sur son lit en face du mien en me regardant ou plutôt me détaillant je sais pas trop mais y'est louche ce mec.
J'ai soufflai irrité, j'en avais déjà marre et c'est alors que je sentais encore plus son regard insistant sur moi, je me suis redressé avec un regard du genre : Quoi t'est pédé aussi ?

― Quoi ?
― T'est vachement typé comme mec, j'en ai de la concurrence maintenant, blague-t-il alors que je continuer d'afficher une tête blasé.
― Ah.
― Attend je suis sure t'était le capitaine de ton équipe de foot, ça se voit suffit de te regarder quoi et pis la coupe à la walegen aie, canon mon pote, t'est canon !

Merde, il joue à quoi lui ? Y'est vraiment gay alors ?
Putain faut je signale ça, je peux pas dormir dans la chambre d'un gay sachant que je dors en caleçon et que je me balade presque à poil le matin !

― Puis les mecs aussi devaient être un peu jaloux et te copier non ? ajoute-t-il. Non mais parce que sérieux ta coupe faut tu me l'apprend avec l'astuce et tous ça, fin je sais pas mais ça a l'aire d'être du solide.
 
Il approche sa main vers mes cheveux.
 
― T'est plus laque ou gel ?
― Wow tu me joues quoi la merde ? Touche pas mes cheveux pigés ! dis-je en me reculant contre le mur.
― Non mais panique pas je suis pas pédé, fait-il remarqué en rigolant, j'aime juste la coupe c'est tout et ton look aussi y'est trop...

Il arrêta sa phrase en voyant mon sac au pied de mon lit.

― Euh ton sac j'ai le même en bleu putain ! s'écria-t-il complètement hystérique.

Dans des moments pareils avec ce genre de personne, faut juste savoir être patient et prié pour que ça se finit. Ou si ça se finit pas comme dans mon cas... faut mettre les points sur les "i"

― Écoute moi bien toi, j'ai fait je sais pas combien d'heures de vol dans un putain d'avion qui m'a casser les couilles parce que déjà y'était en retard et en plus de ça j'ai du supporter les remarques de mes parents sur se foutue pensionnat alors tu es cool mais tu me lâches une minute comprit ou pas comprit ? Je peux te le traduire en chinois si tu veux même !
― Wah tu parle même chinois aussi, putain t'est genre multifonction ou comment ?
― Non mais c'est quoi ton problème mec ? Tu veux voir ma bite pendant que tu y es ?
― Ah, je déconne mon pote. Ça va, je voulais te faire marché un peu mais j'aime vraiment ta coupe je suis sérieux, dit-il un voile de gêne dans son visage. Bref sinon qu'est-ce t'as fait pour quitter tes États-Unis chérie ?

Est-ce que je te demande si ta mère elle bosse chez Monoprix ? Putain, Justin calme toi, calme toi. Je fermais mes yeux et respirais doucement en posant ma main sur mon front. Venir ici me faisait littéralement chier et en plus devoir partage ma chambre avec un gars inconnu qui commençait sérieusement à casser la tête ça empiré les choses plus qu'elles ne les étaient !

― Tu connais les parents et leurs dons pour aggraver les choses ? dis-je simplement.
― Un peu que je connais, rit-il. Je suis pas ici pour rien, mais explique vas-y.
 
Je soupirais en me laissant tombé sur le dos, posant mes mains sur mon ventre.
 
― J'ai pas envie d'en parler.
― Oh je vois, t'inquiète hein zéro soucie mon pote. Sinon euh, tu pratique un sport ?
― Je pratiquais oui.
― Hum, sport de chambre ? chuchote-t-il bizarrement très doucement.
 
Je redressais ma tête, mes yeux exorbitant alors qu'il affichait une mine sournoise.
 
― Ahhh, je te fais marcher mec.
 
Je tournais la tête vers lui pire que blasé. Waw quel humour je vous jure, notez mon sarcasme.
Il ouvrit son tiroir et prit une cigarette qu'il me tendit, la refusant il finit par se l'allumer lui-même pour recracher la fumer en l'air.

― Et donc ?
― Je suis pas trop d'humeur à parler enfaîte, surtout de ma vie en ce moment.

Il haussa des épaules puis une fois finit sa cigarette il se leva et mit un sweat qu'il sortit du placard, je le suivais du regard puis me leva moi aussi après qu'il m'ait appelé.

- Bon ben tu viens alors ? Je te présente à tout le monde et on va bouffer après.
 
 
            PDV ▬ Eddy Fox
 
Ma première soirée a été un vrai désastre, c'est pour ça que j'ai arrêté l'école parce que c'est trop de merde pour rien les gens, les meufs tous ça sa me prend la tête. À peine j'ai franchi la porte que tout le monde m'a regarder, bon en temps normal j'aime attirer l'attention mais là j'avais l'impression qu'on voyait toutes mes blessures - la façon comment ils m'ont dévisageaient-, le lendemain j'avais donc commencer les cours les plus ennuyant que le monde n'est jamais connue, on se moque de moi parce que j'ai 17 ans et que je suis en première année avec des gens de 15 ans, que je suis sans amie et que je connait rien et le pire dans tous ça.. c'est que c'est vrai !

― Donc tu marques : 3 × 5 × 7 est la décomposition en produit de facteurs premiers du nombre 105, m'explique Evelyne, après tu fais un tiré juste en dessous et tu marques-
― Attend attend il vient d'où ton '105' là ? demandais-je en la coupant.
― Bah quand tu calcule banane, c'est ce qu'on appelle la décomposition d'un nombre entier.
― Sans blague, dis-je en écrivant.
― Arrête de faire ta mauvaise tête, c'est pas compliquer je te jure.
― Alors la non, je fais pas ma mauvaise tête, les maths c'est juste... pas mon délire !
― Oui je vois ça, franchement c'est facile comme tous, même ma petite s½ur de 14 ans pourra te le faire.

J'arrêtais d'écrire et levai la tête pour la regarder, je m'apprêtais à rétorquer mais finis par me retenir ne voulant pas me ridiculiser devant elle étant à court d'arguments, je plissais les yeux et fermais donc mon cahier en rangea mes stylos.

― Tu sais quoi Évelyne ? C'est finis pour ce soir, on a assez travailler comme ça merci.
― Tu parles on a juste fait la question A de l'exercice 1. Il te reste encore le 2-3-5-8- et...

Je la fusillais du regard.

― Je veux dire, oui c'est beaucoup trop de chiffres puis ça me donne la migraine woouh un aspégic vite, dit-elle en se rattrapant.

Je secouai ma tête mi-amusée par son mensonge et rangeai mes devoirs sous mon bureau, c'était assez difficile à croire mais moi Eddy Fox était justement entrain de faire mes mathématiques et je devais l'avouer c'est pour moi une énorme perte de temps. Heureusement que Evelyne m'avait gentiment proposé son aide, puisqu'elle se trouver en dernière année le programme que je faisais état surement plus simple pour elle que moi qui sais à peine retenir la table de 3.

Je soufflai un bon coup et marchai nonchalamment pour me laisser tomber sur mon lit.

― Tu sais, tu devrais plus t'investir sur tes études si tu veux passer en classe supérieure mais je dis ça, je dis rien.
― Et bien dit rien, crachais-je.
― Oui mais tu sais aussi que si ta une difficulté, pas seulement avec les maths mais avec d'autre trucs comme des soucie personnelle et bien je suis d'une bonne écoute aussi. Normal je dirais, je fais partie d'un club qui d'ailleurs pourrait bien t'intéresser, vraiment dans le contexte de l'int-
― Ouais ouais, écoute j'ai l'intention de m'inscrire à aucun club donc abstient toi merci, la stoppais-je.
― Ok relaxe, parlons d'autre chose, propose-t-elle. Euh t'as des frères, des s½urs ? Non? Oui?
― Je t'en pose des questions ?

Je me tournais sur le dos et m'appuyais sur mes coudes afin de l'apercevoir, je restais tout à fait normal face à elle, n'affichant aucune expression qui pourrait la troubler mais elle trouva quand même le moyen pour attirer ma curiosité !

Elle soupira doucement puis haussa des épaules.

― Euh non, mais comme ça pour faire la conversation, c'est tout, se justifie-t-elle en riant.
― Y'a rien de drôle !
― Ah.
― Vous êtes dégueulasse ici, votre bouffe est dégueulasse, vos classes sont dégueulasses, vos cours sont dégueulasses, enfaîte tout est dégueulasse ! Je ne sais pas c'est quoi votre problème à toujours vouloir tous savoir sur ma vie, je veux dire vous êtes tous comme ça ici ? Curieux comme pas possible et tous les autres trucs que je déteste ?
― Qui fait ça ? demande-t-elle en horrifiée.
― Toi, la pointais-je. Cette directrice aussi et ses professeurs qui n'ont aucune vie !
― Et bien c'est ce qu'on appelle 'apprendre à se connaître' si tu-
― J'ai pas envie de vous connaître, la coupais-je. Je croyais avoir été pourtant claire en n'adressant la parole à personne !
― Mais pourquoi ?
― Parce que.
― Alors tu veux quoi Eddy ?

Entre cauchemars et ténèbres, je suis entrée dans une solitude qui ne me facture rien. Je suis comme ça. J'aime être perdue et savoir que je suis incompréhensible, les choses doivent rester intactes mais là je suis à la limite de la dépression et je me demande encore ce que je veux.

― J'en sais rien, fini-je par dire.

Je ne sais pas ce qu'est sentir, je n'aime pas faire semblant, je n'aime pas parler. Je veux rentrer mais je n'ai nulle part où aller, aucun endroit pour rester. C'est ce qui me rend différente. Je ne veux pas être normale, ni croyante. Je suis toujours seule, tellement abandonnée que j'ai parfois peur d'être oublié. Il n'y a aucun lien auquel je peux me retenir et ça se trouve même elles m'ont abandonnaient.

Je me rappelle encore de notre promesse qui s'est brisée en quelques secondes, tout est partie en fumer ! Et maintenant quand je repense à ce qu'elle me disait, que "la vie est vraiment un truc dégueulasse, elle vaux même pas la peine d'être vécue !" la je pourrais que le confirmer.
Trop de regret, trop d'erreur, éloigné à jamais et une jeunesse gâchée et tout ça pourquoi ? Pour rien au final... mais on continue.

― Tu sais, si on t'a mise ici ce n'est pas pour t'embêter, tu n'est pas la pour rien.
― Et qui t'a dit ça ?
― On est tous à un endroit pour une raison.
― Et c'est quoi la tienne ?
― J'ai eu des problèmes avec mon beau-père alors le pensionnat c'est ce qu'il me fallait, selon lui j'avais des troubles mentaux ou ce genre de chose, fait-elle en roulant des yeux. Ce n'est pas vrai hein, dit-elle aussitôt. Il ne m'aime pas et c'était juste un moyen pour m'éloigner de ma mère, mais bon y'as beaucoup d'autres cas comme les élèves qui non jamais était scolarisé ce genre de truc, c'est bombé ici.
― Eh ben je suis ravie de t'apprendre que je n'ai aucun problème dans ma tête tu vois ! C'est vrai qu'est-ce que je fous dans ce genre de psychiatrie pour ados prépubère ? C'est pas ma place et sa personne veut le comprendre. J'ai 17 ans et demis, l'école des cons s'est finie pour moi !
― M'ouais, bah ça m'étonnerait que tes parents ton mise ici sans raison !

Elle se leva avec un demi-sourire et s'essaya juste à côté de moi en croisant les jambes.
Alors c'est ça, ont me prenaient pour une folle ?

― Non mais t'es à côté de la plaque ma chérie, mes parents t'es loin de les connaitre, dis-je en pouffant. C'est un coup monté et ils me l'ont fait à l'envers ces connards !
― Oh je t'en pris, mon Dieu ai un peu de respect quand même !
― Respect ? Tu me parle de respect ? répétais-je en rigolant. Je ne sais même pas ce que signifie le mot respect ! Est-ce que tu sais qui ils sont ? Comment ils sont ? Non tu sais pas. Mon père c'est juste un gros sadique de connard, il pense qu'à lui et à sa putain de-
― Stop toi là, arrête merde, me coupe-t-elle. Je refuse de t'écouter une seconde de plus, arrête de me parler maintenant si c'est pour sortir des insultes sur tes parents.
― Petite nature t'a jamais dit de gros mots dans ta vie ou t'es encore au stade de « pipi ; caca » ?

Elle commença à s'emporter et boucha ses oreilles, elle se leva et reprit sa place dans son lit.
J'avais soudainement cette boule à la gorge qui voulait sortir et mes yeux qui me piquaient, je voulais pas encore une fois pleurer alors j'en profitai qu'elle ait le dos tourné pour m'essuyaient rageusement les yeux. Une folle envie de parler enfin et dire ce que j'ai subi pendant ces foutus année me tentait ! Ils méritaient d'être insulté, ils méritaient la haine qu'ils m'ont donné.

Ça avait l'air d'être facile de se libérer puisqu'en quelques secondes elle m'a dit la raison pour laquelle elle était ici, seulement j'ai tellement été habituer à garder mon silence que rien ne voulait sortir encore une fois. J'en avais tellement honte. Ça m'étranglait la gorge et je devais ravaler cette boule pour la énième fois. Je me levai et allai la voir en m'excusant de mon pétage de plomb puis m'essaya à ses côté lui expliquant que le sujet 'parents' avait longtemps était un sujet tabou pour moi, ce qu'elle comprit sans demandé plus d'explication alors on se mit à parler d'un tous autre sujet nous éloignant peu à peu de notre conversation du début. Pour tout avoué je répondais sans vraiment le faire, j'étais plutôt hypnotisé par son regard. Ces lèvres, ces yeux, ces lèvres, ces lèvres...

― Et hum, tu es genre vraiment blonde blonde toi ? demande-t-elle en touchant mes cheveux.
― Non, mais Maryline Monroe a toujours dit que : Les hommes préfèrent les blondes parce que les blondes savent ce que les hommes préfèrent.
― Intéressant ce moment de culture et qu'est-ce qu'ils préfèrent alors ?

Ce qu'ils préfèrent ? Cela restait un mystère pour moi mais ce que je préférais moi. ? C'était sans aucune doute la prise de bouffer de chaleur qui me prenait. J'avais toujours mon regard fixé sur ses lèvres puis je me penchai légèrement vers elle et posai ma main sur sa cuisse me tenant pour appuis, je pensais qu'elle avait saisi mon intention alors je posai doucement mes lèvres contre les siennes nous emmenant vers un baiser doux et simple déraillant jusqu'au sauvage comme je les préférais.

Je mordillai sa lèvre inférieure jouant un peu en l'allongeant encore plus sur son lit puis entra ma langue, rejoignant la sienne en nous battant pour la domination. J'aimais dominer et j'allais dominer, c'était plus qu'un jeu pour moi et je le prenais vraiment trop à c½ur. Je finis par me mettre à califourchon sur elle sans vraiment prendre conscience de mes gestes qui devenait un peu trop sérieux pour deux filles.
 
             C5C5
 
― Ed-Eddy...

Elle essaya d'arrêter mon baiser qui devenait plus long que la normale en me repoussant l'accès de sa bouche, je finis par abandonner et m'attardais à son cou où je me mis à sucer et aspirais sa peau pendant que mes mains passer sous son haut. Je n'écoutais plus vraiment les sons qui sortait de sa bouche, je voulais seulement me procurer du plaisir et oublier ce que je pensais plus tôt et si elle pouvait s'en prendre alors tant mieux.

C'est d'ailleurs ce qui ne tardai pas à arriver une fois que je commencer à jouer avec ses seins. Elle se mit à glisser ses mains sous mon pantalon mais les retira aussi vite quand on entendit quelqu'un frapper à notre porte. Je n'avais pas vraiment saisi ce qui se passait j'étais comme déconnecter du monde réel et je continuais toujours mes baisers mais elle força et me retourna en ce mettant sur moi.

― Hmm tu veux dominer... excitant, haletais-je en léchant mes lèvres.
― J'arrive une seconde, n'ouvrez pas je me change, s'écria Evelyne.
― T'embrasse comme une-

Elle posa une main sur ma bouche et l'autre en posant un doigt sur ses lèvres, je trouvais la situation vraiment amusante une fois revenue sur terre. J'avais pourtant l'impression de faire une chose interdite alors que pour moi c'était une chose normale. Evelyne n'était pas la première fille que j'embrassais et surement pas la dernière si je sortais de ce trou mais elle ?

― Mais t'est pas bien ou quoi ? J'aime les mecs, je suis pas lesbiennes ok ?

Elle secoua sa tête troublée puis se leva en réajustant ses vêtements, je restais toujours allonger ébahi dans son lit sur le dos mes bras étalés de chaque côté avec un sourire sur mes lèvres. Je n'étais pas lesbienne mais en transe et surtout en manque de thérapie.

― Allez vient on oublie et on va manger, dit-elle.
  
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#Posté le vendredi 10 août 2012 21:34

Modifié le jeudi 26 décembre 2013 15:28

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Addicted-Barbies, Posté le samedi 09 février 2013 15:14

Ta fiction tout simplement ! Je suis desolé dd'avoir eu tans de retard mais je me rattrape :)


Addicted-Barbies, Posté le samedi 09 février 2013 15:13

Ohhh comment j'adore ton chapitre :o


GSJBTR, Posté le samedi 15 décembre 2012 20:59

Je suis vraiment super vraiment trop so much désolée.. ! :$


GSJBTR, Posté le samedi 15 décembre 2012 20:58

Je revoit plus les fautes, j'étais trop fatiguée, je crois ! Je suis désolée ! :$ :$


GSJBTR, Posté le samedi 15 décembre 2012 06:59

Je te dis les passages après. J'ai un pc bizarre et ma soeur a emmené son pc ! :/


GSJBTR, Posté le samedi 15 décembre 2012 06:59

Nan je me suis pas réveillée :D, mais c'est pas grave ! ;p


GSJBTR, Posté le mercredi 12 décembre 2012 18:59

Je veux être prévenue ;) ! J'ai adoré le "ne vous attendez pas à une fin heureuse.. J'ai déjà tous prévue :)) ♥♥" ! Enfin bref, salut.


GSJBTR, Posté le mercredi 12 décembre 2012 18:58

J'aime bien comment tu écris mais j'ai remarqué que tu confondais souvent la et l'a. Enfin ça c'est une autre histoire !


GSJBTR, Posté le mercredi 12 décembre 2012 18:56

J'ai dévoré ta fiction.. J'ai pas réussi a m'en détacher pourtant il est bientôt 1h et je dors me réveiller à 4h, j'ai pas fais mes devoirs. Merci beaucoup ;D. haha. Enfin bref, c'était super !


And-babe, Posté le samedi 01 décembre 2012 15:38

Tu me préviens pour la suite please? Kiss. :)


And-babe, Posté le samedi 01 décembre 2012 15:37

J'ai vraiment hâte de lire la suite! Ou genre Eddy elle va voir Justin itout la :P.


And-babe, Posté le samedi 01 décembre 2012 15:36

J'ai lu ta fiction frenchement j'la kiffe! J'ai jamais lu des fictions comme sa et c'est une good idée!


mcdrewnald, Posté le vendredi 30 novembre 2012 18:45

j'espere que Eddy ne vas pas avoir peur de Justin :)


mcdrewnald, Posté le vendredi 30 novembre 2012 18:45

j'ai adorer ! j'espere être prevenue :)


Jxuuu, Posté le jeudi 29 novembre 2012 12:34

Mais j'espere vraiment que justin et ed vont finir ensemble :)
Jpeux etre prévenu?


Jxuuu, Posté le jeudi 29 novembre 2012 12:33

Elle est juste terrible! C'est la 1ere que je lis dans ce genre. C'est sacrément trash mais j'adore!


Jxuuu, Posté le jeudi 29 novembre 2012 12:33

Je viens de commencer ta fiction et wawwwwww


Game-Rule, Posté le lundi 19 novembre 2012 12:13

pour quand le prochain chapitre ? :)


Game-Rule, Posté le lundi 19 novembre 2012 12:13

waouh ton chapitre vend du reve, meuf


Game-Rule, Posté le lundi 19 novembre 2012 12:13

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